ciné-concert
l’homme qui rétrécit
un film de jack arnold | 1957-USA
les ciné-concerts sont nés avec le cinéma muet. dans le cas de celui que nous donnons avec l’homme qui rétrécit, nous transgressons la loi du genre, mais à peine puisque la seconde moitié du film est quasiment sans dialogues et que la voix off apparaît en sous-titres.
l’homme qui rétrécit est déjà un film musical par sa structure même. ce qui arrive au personnage ressemble à un motif mélodique se pervertissant par paliers jusqu’à l’accord final et sa résolution infinie.
beaucoup d’entre nous ont vu ce film enfants, et là aussi il y a une résonance qui devient vite une dissonance entre la nostalgie de notre petitesse perdue et celle, pour le héros, de sa taille adulte. dans les deux cas, c’est dramatique.
jean-philippe chalte & christophe rudel : électroniques
vincent robert : contrebasse
philippe poirier : guitare et samples
synopsis
à la suite d’un passage en pleine mer dans une nappe de brouillard radioactif, scott carey voit avec effarement son corps diminuer de taille ! il consulte les plus grandes sommités scientifiques qui ne peuvent que constater le phénomène… de plus, scott rétrécit toujours et nul ne peut prévoir jusqu’où le processus ira. sa femme lui installe une petite maison de poupée, il ne mesure plus que 20 centimètres. un jour, alors qu’il est seul à la maison, Scott est attaqué par leur chat…